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Ouais ! Ça dérape. Socialisme vs capitalisme, uniformes, vestiaires, plafond comme dans les ligues professionnelles, etc.
1) D'avoir une équipe de football universitaire n'est pas un droit en soi. C'est uniquement un choix institutionnel qui se prend librement à l'interne de chaque université. Tout comme le choix de programmes d'études à offrir. 2) Sans que ce soit un droit, c'est légitime pour une université de lancer ou de maintenir un programme de football. Toutefois, avant de se lancer dans une telle aventure, il faut s'assurer qu'on est capable d'assumer les exigences. 3) Les exigences ont considérablement changé depuis 15 ans, et oui et cela en partie à cause de l'ingéniosité des gens de Laval. Des 27 universités actuellement inscrites au Fb de USports, il y en a une bonne douzaine (les 6 de l'ouest, 4 ou 5 en Ontario et deux au Québec) qui veulent et qui sont capables de suivre la parade. 4) Si on était aux USA, les 15 autres moins nanties pourraient légitimement maintenir leurs programmes en évoluant en divisions 2 ou 3 ou dans la NAIA. C'est le plus gros obstacle au développement du football universitaire au Canada : trop peu d'universités (pas de masse critique pour faire plus d'une division) dispersées sur un trop grand territoire (coûts de déplacement très élevés). 5) C'est très juste d'affirmer que le FB de USports en en péril. Je doute personnellement de sa survie à moyen terme si on offre pas aux 27 universités (et d'autres qui pourraient s'ajouter) la possibilité de mettre des gens dans les gradins pour assurer une bonne base de revenus (avec 5000/match, c'est près d'un demi-million $). Et pour ça il n'y pas que des efforts soutenus de marketing comme solution, il faut d'abord et avant tout donner l'espoir à chaque équipe, qui fait bien ses devoirs, la possibilité d'avoir 4 ou 5 matchs du calendrier régulier qui seront disputés chaudement. 6) Donc, je vais radoter en vous disant que seul deux matchs interligues par année entre équipes de même niveau peut engendrer cet espoir. Malheureusement, tant que la Yates Cup continuera d'être plus importante de la Vanier Cup, on est foutus. Et c'est le cas actuellement pour les universités ontariennes. Elles sont prêtes, comme elles ont menacé de le faire dans le passé, de ne plus participer aux éliminatoires de USports si leur façon de faire est bousculée. 7) Oui, il y a 15 équipes malheureuses actuellement, mais les 12 autres le deviennent de plus en plus, car remplir les gradins avec des pointages disproportionnés ça commence à ne plus marcher. (Quels matchs allez-vous voir en 2018 ?) Quand on aura fini de débattre ces points - nivèlement vers le bas et répartition de la richesse - je vais lancer un autre pavé dans la marre en vous expliquant comme le Gouvernement du Québec a contribué bien involontairement à la situation difficile actuelle. Et non, je n'écris pas pour le JDM !!!! |
Utilisateur Banni
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En réponse à ce message posté par Seniorgolfer
Ce n'était pas un reproche Seniorgolfer,comme tu dis,parfois c'est d'être là au bon endroit et au bon moment,l'important est que Laval ait obtenu son équipe de football,là où je sens que ça dérape c'est tout le fric qui est dépensé pour le football,autant avant il n'y en avait pas assez et autant aujourd'hui il y en a trop,un vestiaire super luxueux,un troisième uniforme qui n'était pas nécessaire,-un casque de couleur or qui ne "fitait" pas du tout l'uniforme,des voyages en floride à toutes les années, je me demande bien si ce n'est pas Tanguay qui est derrière tous ces projets dispendieux simplement pour exhiber l'opulence,un trait de sa personnalité sans doute,ceux qui payent la note sont les détenteurs de billets de saison qui assiste à un spectacle très moyen depuis quelques années en payant un prix exorbitants pour leurs billets,ils ne semblent pas s'en plaindre,je les trouve très résilients et patients. |
En réponse à ce message posté par Seniorgolfer
"il y en a une bonne douzaine (les 6 de l'ouest, 4 ou 5 en Ontario et deux au Québec) qui veulent et qui sont capables de suivre la parade"
Pas sûr moi. Il se manifeste comment ces équipes/universités? S'il y avait vraiment une volonté dans le ROC, vous l'auriez déjà votre division 1. Pensez-y un peu, il n'y a pratiquement pas d'intérêt pour organiser la Vanier, pourquoi il y en aurait pour une division 1? Oui, il y a des individus qui gravitent autour des équipes qui sont intéressé mais des universités? Vraiment pas sûr... Capable de suivre le R&O? Encore moins sûr... |
En réponse à ce message posté par Lanoixe
Je suis ni fan des Carabins ni du R&O... Il faudrait cesser de jouer aux victimes!
Ta phrase " Au fait, sans Laval, ça serait plate en tabarouette" illustre un peu, beaucoup même, un grand sentiment de supériorité chez certains partisans du R&O... Comme je le disais, elle est où la liste d'attente pour former une ligue avec vous? |
En réponse à ce message posté par BasRouge8
vous l'auriez déjà votre division 1
Aucune université canadienne ne veut et ne peut se payer une ligue de 1ère division uniquement. Comme j'ai tenté de l'expliquer, trop peu d'équipes sur un trop grand territoire. Les équipes de l'ouest doivent déjà consacrer plusieurs centaines de milliers de dollars seulement pour leur frais de déplacement dans leur ligue. Imaginer quatre matchs d'un bout à l'autre du pays. Le concept de division 1 est mort avant de naitre. Celui de deux matchs (un chez soi et l'autre en déplacement) contre des équipes de même niveau (basé sur le classement de l'année précédente) dans une autre ligue changerait considérablement le sort des moins nantis comme celui des autres. Par exemple : Mc Gill c UdeS 2 fois Mc Gill c Concordia 2 fois Mc Gill c Laval 1 fois McGill c Mtl 1 fois McGill c Queen's à Kingston (et l'année suivante c Manitoba) Ottawa c Mc Mc Gill à Mtl (et l'année suivante Alberta à Mc Gill) Dans la situation actuelle, Mc Gill aurait 6 matchs sur 8 où l'espoir de gagner serait fondé. |
En réponse à ce message posté par bob
Reste dans le sujet. Pars-toi un autre thread sur le casque doré et le 3e uniforme. |
En réponse à ce message posté par bob
je me demande bien si ce n'est pas Tanguay qui est derrière tous ces projets dispendieux simplement pour exhiber l'opulence,un trait de sa personnalité sans doute
C'est un jugement téméraire de votre part. C'est mal connaître Jacques Tanguay pour affirmer qu'il cherche à "exhiber l'opulence". Non, c'est un gars bien ordinaire, qui comme son père Maurice, s'implique considérablement dans la communauté. Les Américain disent que c'est un "Good Corporate Citizen". La famille Tanguay appuie à peu près toutes les causes, dans tous les domaines dans la région de Québec et dans l'est de la province. Pourquoi et comment ils le font ? Oui, pour donner une image positive de leur business. La façon qu'ils le font c'est pour montrer qu'il agissent en pros. "Nothing but the best", car c'est aussi leur marque de commerce en business. Ils visent d'abord à susciter la fierté, le sentiment d'appartenance à l'organisation. Et ça en business, dans les arts et dans le sport c'est un puissant motivateur. P.-S : Moi aussi je trouve que l'uniforme noir est de trop. C'est loin du R&O. Et les casques à la Notre Dame ? Il a succombé à la pression des joueurs, mais trompez-vous pas, il a appris sa leçon. |
Je ne connais pas Tanguay,donc,je ne peux pas affirmer sans me tromper qu'il aime étaler sa richesse,c'est pour cela que j'ai commencé d'abord par écrire-"je me demande",mais disons que c'est louche,si ça ne vient pas de lui l'idée de tout ce "bling-bling",ça vient de qui et quand vous dites -"il a appris sa leçon",vous parlez de qui ? btw,content de lire qu'une personne autre que moi déteste les uniformes noirs,vous êtes le seul qui ne se gêne pas pour le dire,j'avais aimé vos opinions dans le blog de RDS je crois,et je vous avais suggéré de venir échanger ici sur ce blog,au départ plusieurs croyaient que seniorgolfer était bob et vice-versa,il faut croire que ça prends du monde "on the sideline" dans un blog. |
Je parlais de Jacques Tanguay M. Bob (aussi mon prénom!)
En passant, il y a deux ans, Gilles Damboise, le DG du Club de FB et ancien directeur du PEPS, m'avait dit qu'ils commençaient à remettre en question leur séjour annuel en Floride. Je pense donc, que si cette règle est adoptée, que personne ne pleurera longtemps à Laval. Même s'il y en a qui trouvent que Laval est trop riche, je crois que les dépenses associées à ce séjour commençaient à mettre trop de pression sur le budget. La priorité va aller à la rémunération des entraineurs et aux dépenses associées au recrutement. L'équipe d'entraineurs est assez stable et on veut que ça continue. Comme on vient de le constater, d'autres universités veulent mettre le paquet pour s'entourer de bons entraineurs et recruteurs. Et ça va continuer, car un certain nombre veulent s'élever ou lieu d'abaisser les autres. Heureusement ! |
En réponse à ce message posté par bob
Pourquoi que sa serait louche et de quoi tu parles quand tu dit du Bling bling.
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En réponse à ce message posté par Seniorgolfer
Bien qu'un interlock "adapté" à la force des équipes impliquées est plus réaliste qu'une division 1, il n'en demeure pas moins que cela est peu réaliste pour différentes raisons. @Footisme en mentionne une excellente, des plus long voyages perturbent la vie étudiante encore plus qu'elle n'est perturbé actuellement. Pas sûr que les joueurs du RSEQ manquent les voyages dans les Maritimes... En plus, un des problèmes pour les équipes est le manque d'argent. Plus long voyage implique plus de dépenses surtout ceux en avion même si pour certain cela impliquerait 1 voyage aux 2 ans.
Par ailleurs, au delà des considérations associées au voyage, j'ai beaucoup de difficulté à voir l'intérêt de l'Ontario dans cet interlock "adapté". En effet comme je le mentionnais les 4-6 premiers changent pratiquement continuellement entre eux d'une année à l'autre contrairement au Québec où depuis 4-5 ans on joue la saison pour déterminer qui sera 1 et 2, puis les autres équipes qui seront 3 à 5 ou 3 à 6. En fait si l'Ontario désirait un calendrier adapté à la force des équipes, ils pourraient très bien tenter de le faire entre eux sans avoir les inconvénients de sortir de la province. Ce besoin d'interlock est plus un besoin Québécois que des autres ligues. On verra bien ce que le futur apportera mais je ne vois pas des changements aux niveaux des calendriers à court ou moyen terme... Il faudrait probablement passer plus d'effort à tenter de comprendre pourquoi certains boudent les autres équipes... J'ai en tête le commentaire de Marco Dubois donné à RDS je crois, qui mentionne son peu de temps de jeu avec le R&O. Cela devrait faire réfléchir les futurs joueurs universitaires. Si le jeune choisi son université pour le programme on ne peut rien changer mais par contre si le jeune choisi une équipe, il faudrait que plus de joueur réalise que le temps de jeu sera limité en choisissant certaines équipes. Bien beau de vouloir s'associer à un programme gagnant qui a une excellente chance de se rendre à la Vanier à chaque année, mais si le plaisir est de jouer et que cela prends 2-3 ans avant de voir du terrain j'ai beaucoup de difficulté à comprendre qu'une bonne majorité (je le rappelle qui ont choisie l'équipe en fonction du football au lieu de l'école/programme académique) ne le regrette pas (bien que peu partage sur la place publique)... |
Bien d'accord avec ce que tu dis, J'ai en tête le commentaire de Marco Dubois donné à RDS je crois, qui mentionne son peu de temps de jeu avec le R&O. il a dit quoi Dubois à RDS,s'il avait évolué à Sherbrooke,il aurait gagné en expérience au poste de receveur et aurait été une vedette dans la RSEQ. |
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J'aurai pas dû être paresseux et mettre le lien...
Voici les citations: « J’ai vraiment eu une belle carrière à l’Université Laval, je ne regretterai jamais ce choix parce que ce fut les plus belles années de ma vie. Mais je n’ai pas eu le temps de jeu que j’aurais voulu. Ça fait en sorte que j’ai vraiment faim pour jouer au football et des opportunités comme celle-ci, ça me permet de rivaliser contre d’autres joueurs », a avoué l’athlète en pleine confiance de ses moyens. « La compétition au sein du Rouge et Or est vraiment grande donc ça paraît quand on se retrouve à l’échelle nationale. C’est important de ne pas se décourager par rapport à ça, il y a plusieurs joueurs de mon année de recrutement qui ont lâché parce que la compétition à l’interne était trop relevée », a poursuivi Dubois. https://www.rds.ca/football/lcf/dubois-et-paquet-differents-et-intrigants-1.5984463 |
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Je ne vois pas du tout où est le gaspillage là-dedans. Plein d'équipes de football ont trois uniformes, dont plusieurs de U Sports. Le règlement que l'OUA vient de mettre en place permet justement... trois uniformes !! Guelph en avait bien plus que ça. Saskatchewan doit en avoir 4-5. Ce sont donc tous de vils gaspilleurs ? A ma connaissance, l'équipe de masculine de soccer du Rouge & Or n'est pas dans la misère non plus. Elle a de beaux uniformes, de bons entraineurs, un beau vestiaire, un beau terrain et n'a pas besoin d'amener son lunch pour ses match sur la route.
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D'accord que la seule équipe au Québec à avoir les moyens financiers de sortir du Québec est le R&O.
"Les meilleurs espoirs chercheraient à joindre le R et O pour la visibilité." Historiquement cela a toujours été le cas sauf depuis les 5-6 dernières années (ère Macciocia en fait) où les Carabins ont rejoint le R&O à ce niveau mais comme un proche de plusieurs équipes collégiales m'a déjà dit "si tu visites Laval, ils ont tellement des installations incroyables que c'est pas mal dur de leur dire non après"... L'équilibre R&O/Carabins est très fragile! A mon avis, le départ de Maccioca par exemple et cet équilibre serait perdu pour une autre bon bout de temps au niveau recrutement. Par ailleurs, la même chose s'observerait si une Division 1 ou Northern 8 par exemple était crée. Pas sûr que le reste du RSEQ continuerait longtemps à jouer au football... I |
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En réponse à ce message posté par bob
N'importe quoi et ça frôle la diffamation. Qu veux-tu, ça se trouve qu'on aime le football nous Bob.
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Voilà qui définit beaucoup Jacques Tanguay. Il fait exactement la même chose avec les Remparts.
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Pas du tout. Western et McMaster dominent l'OUA depuis des années. Guelph et Laurier se sont joints à eux récemment et ne sont pas sur le point d'être tassés. Carleton pousse mais a de la misère à atteindre le sommet. À l'autre extrémité, York, Toronto et Windsor croupissent dans les bas-fonds également depuis des années. Les mêmes équipes demeurent en milieu de peloton depuis belle lurette. En fait, le besoin d'interlock est partout, sauf peut-être dans les Maritimes. Et surtout en Ontario car c'est là que la disparité est la plus grande. Pensez-vous que c'est plaisant pour Western de surfer pendant toute la saison régulière et de s'essuyer les pieds sur les tapis de porte que sont presque la moitié des équipes ontariennes ? Avec le départ de Bishop's, il n'y a plus de telles équipes d'un calibre nettement inférieur au Québec. Moi non plus je ne vois pas de changement à court terme dans les calendriers, justement à cause de la résistance au changement de l'OUA. Pour eux, seul le statu quo importe. As-tu lu le commentaire au complet de Marco Dubois ? Visiblement non ou tu fais exprès de juste citer le bout qui fait ton affaire. Voici ce qu'il a dit : « J’ai vraiment eu une belle carrière à l’Université Laval, je ne regretterai jamais ce choix parce que ce fut les plus belles années de ma vie. » Tiens donc... Et maintenant qu'il frappe à la porte de la CFL parce qu'il a été bien développé et qu'il a une belle visibilité à Laval, ça encourage peut-être même d'autres joueurs à suivre ces traces.
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