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Quand on arrive pas à performer au même niveau que les autres, plusieurs entraineurs et organisations moins vaillantes proposent alors le nivèlement vers le bas. Ces mêmes entraineurs sont ceux qui refusent de se déplacer une fois par année pour pouvoir jouer un match interconférences contre une autre équipe du même niveau. L'aller-retour d'un tel concept permettrait d'améliorer de 25 % le calendrier régulier et provoquer ainsi un plus grand engouement pour le FB universitaire canadien.
C'est vraiment désolant de voir ce qui se passe (surtout ce qui ne se passe pas au FB de USports). Je décroche de plus en plus et je vais donc me rabattre sur d'autres disciplinaires universitaires qui n'ont pas eu peur de prendre les grands moyens pour améliorer le produit et l'expérience des jeunes étudiants athlètes. Les deux basket (femmes et hommes) et le volley aussi ont montré beaucoup plus d'audace dans les dix dernières années pour faire ÉVOLUER leurs sports. |
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Triste et dommage.
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"A school without football is in danger of deteriorating into a medieval study hall" - Vince Lombardi |
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Lequel et sous quelle rubrique ?
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LFUQ - Sujets pertinent à toutes les équipes Le camp printanier floridien en péril |
Merci
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En réponse à ce message posté par mike Harding
En effet !
Je viens de lire toutes les opinions. Wow, beaucoup de dérapage vers les attaques personnelles au lieu de sur les idées. Aussi désolant que cette recommandation des entraineurs de niveler vers le bas. Je ne sais pas si j'ai envie de m'exprimer. Tellement d'incompréhensions et de fausses interprétations sur 1) le processus de USports pour les recommandations des entraineurs, 2) sur le financement du football et des autres sports R&O. À propos de 1) : Les entraineurs votent sur des recommandations qui sont ensuite diffusées aux directrices et directeurs des sports pour leur permettre d'appuyer ou de s'opposer aux recommandations. Les résultats de cette démarche sont ensuite acheminés au Comité des sports - responsable des règles techniques, de la structure des championnats (nombre d'équipes, dates, etc.) et des modes de leur organisation - Le Comité des sports doit ensuite soumettre toute recommandation aux autres comités pertinents (finances, marketing, etc.), si celles-ci ont un impact quelconque sur les finances de USports. À l'Assemblée générale annuelle, au mois de juin de chaque année, les différents comités (sports, finances, marketing, etc.) peuvent selon la décision des membres de chaque comité retenir ou ignorer les recommandations des entraineurs. Si une recommandation est soumise à l'AGA, habituellement, on demande aux universités qui n'ont pas de programmes (plus de 30 au FB) de s'abstenir de voter à moins qu'elles considèrent que la recommandation aura des impacts sur l'ensemble des activités de USports. Donc, c'est loin d'être acquis que la recommandation des entraineurs deviennent une règle de USports" De plus, connaissant Tanguay et Damboise, ils ne se sont pas embarqués dans l'aventure d'accueillir les deux prochaines Coupe Vanier sans tenir compte de cette possibilité. Ou bien ça ne dérange pas Glen plus qu'il faut, ou ils ont négocié une porte de sortie si la recommandation était approuvée. À propos de 2) Toutes les opérations (incluant la rémunération des entraineurs) de l'équipe de football R&O sont financées par des fonds provenant de commanditaires, de mécènes ou des revenus des matchs. Pas un sous de l'Université. Le R&O FB donne même des subventions aux autres programmes (basket, volley, etc.) en retour du bénévolat des étudiantes et étudiants athlètes de ces sports lors des activités du Club de football. Depuis 1983, le programme R&O dans son ensemble se finance très largement par l'apport des bénévoles dirigeants des clubs partenaires dans chaque discipline (c'est comme ça que Tanguay est président du Club de FB). Cet apport se réalise avec des activités de levées de fonds et de recherche de commanditaires. Pour tous les sports, ce modèle génère plus de trois millions de dollars par année qui viennent ainsi de l'extérieur de l'Université. Le FB est évidemment celui qui apporte le plus d'eau au moulin. La contribution de l'Université se manifeste donc surtout en services (accès aux installations, médecine du sport, communications, aide à l'administration, représentation, subventions pour l'embauche d'entraineurs - sauf FB - participation à des championnats canadiens, etc.) Et voilà, les pendules sont à l'heure, au moins sur ces deux points très galvaudés dans la rubrique au sujet du vote des entraineurs. |
Et voilà tout est dit. Les autres universités sont pas capable de mobiliser la communauté de leurs villes respectives comme le R&O l'a fait pour diverses raisons - on le sait depuis toujours. Et pourquoi alors exiger que les autres universités coupent des services aux autres étudiants pour investir dans le football quand même l'université Laval n'investit pas d'argent dans le football?
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"Et pourquoi alors exiger que les autres universités coupent des services aux autres étudiants pour investir dans le football"
Les universités sont libres de soutenir ou non la pratique du sport interuniversitaire. Plus de 30 universités canadiennes ont choisi de ne pas participer au Fb, car c'est au-delà de leur capacité financière. Cela compromettrait la santé des autres disciplines de leur programme inter. Et c'est bien comme ça. Par contre, celles qui choisissent de participer doivent connaître et assumer les exigences de leur décision. Quand j'étais responsable du programme R&O dans les années 70 et 80, nous avons maintes fois dit non au football même si les Carabins, Sherbrooke et Trois-Rivières, qui ont tenté en vain l'expérience, nous mettaient de la pression. Nous avons même dû abandonner notre équipe masculine de hockey R&O car elle grugeait plus de la moitié du budget disponible à l'époque. Décision pénible, mais rigoureuse et nécessaire pour la survie des autres disciplines. J'ai aussi dit non à Mike Labadie pour une inscription au football dans les années 80. Encore une fois, on ne pouvait alors se le permettre. Un certain nombre d'universités (surtout en Ontario et dans les maritimes) maintiennent leur programme de football uniquement à cause de la tradition. Elles avaient des équipes dans les années 50, 60 et 70 et parfois même avant ces décennies. Avec l'arrivée de Laval et de son modèle de partenariat (ce qui a sauvé le programme R&O en 1983), la barre est plus haute et elles devraient soit reconsidérer leur façon de financer ou abandonner pour donner un peu d'oxygène aux autres sports de leur institution. On peut faire l'analogie avec le domaine académique. Sur la soixantaine d'universités canadiennes, à peine une douzaine ont des facultés de médecine. Les autres n'essaient pas constamment de leur enlever ces ressources. Les plus dynamiques vont au contraire imaginer de nouvelles formules pour être capables un jour de se joindre au groupe. Je connais bien la culture ultra conservatrice de la plupart des universités ontariennes. C'est cette culture qui a empêché SIC (dans le temps) de se doter d'un calendrier avec deux matchs interligues (un seul voyage) entre équipes de même niveau en 2014, une année charnière pour le FB universitaire canadien. Si on avait adopté ce modèle, TOUTES les équipes du pays auraient eu de 4 à 6 rencontres sur les 8 du calendrier contre des équipes d'un calibre semblable. Aujourd'hui leurs efforts, sauf les Western, Guelph et McMaster de ce beau monde, se concentrent à élaborer des règles pour rabaisser les meilleures à leur niveau. Je crains fortement pour l'avenir du football universitaire canadien. On a manqué le train en 2014 et maintenant que l'écart se creuse entre celles qui sont capables d'investir en étant créatives et les autres moins douées, la solidarité bien essentielle pour trouver une solution intéressante pour la grande majorité n'est plus au rendez-vous. C'est la méfiance et le torpillage qui a pris le dessus. On parle souvent du modèle R&O, mais pour moi ce que Manon Simard et Paul Krevéki ont fait à Mtl démontre qu'avec des leaders forts et compétents on peut s'élever au niveau des meilleurs même dans un contexte fort différent de celui de Laval. Je crois que ce serait possible ailleurs, surtout si on leur donnait un calendrier où on pourrait rivaliser pour au moins la moitié des matchs. Ayant récemment déménagé dans la région de Mtl, j'ai décidé de troquer mes deux billets de saison du R&O pour ceux des Carabins. J'aime le FB universitaire, mais si rien ne change dans la bonne direction, ce sera sans doute ma dernière année. C'est décevant de constater ce manque d'audace de SUO et de USports. |
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Merci pour les explications et clarifications Senior Golfer, c'est très éclairant.
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En réponse à ce message posté par Seniorgolfer
Merci pour cette intervention posée et instructive. J'ai moi-même 12 billets de saison des Carabins qui regroupent des membres de ma famille, des vieux chums de l'époque des Lions du Collège de Montréal, des poolers-NFL, bref un bon groupe de maniaques du football en général et du football universitaire en particulier. Ce serait un plaisir de te rencontrer au (humble!) tail-gate, avec les deux fans, le MdM, DomSkibum, Bleu poudre, etc.
Moi aussi je suis inquiet pour notre football: ligue à deux équipes, aucune solution à l'horizon...
Allez les Bleus!
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Ramenez-nous la vraie mascotte Victor! Merci aux modérateurs de garder le Forum propre. Et pour le bien de tous: Une ligue à 2 divisions S.V.P. |
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Merci Seniorgolfer pour ces explications
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En réponse à ce message posté par Wildtype
Pas question que j'achète des billets de saison pour du boulingrin...
Le plywood reste à Laval !
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En réponse à ce message posté par Seniorgolfer
Très bon texte Seniorgolfer, c'est bon de mettre les choses en perspective. Dans ce dossier les universités de l'Ontario (principalement) ne voient pas d'avantages d'accepter ce que les fans aimeraient voir. Ils aiment contrôler ce qui se passe dans leur cour.
Tout le monde réalise qui nous devons faire un pas vers l'avant au niveau de la cédule. Avec l'ancien CIS on plafonnait, maintenant avec Usport nous régressons. |
Bon assez les discutions, passons si possible aux États Unis avec les équipes financièrement solides.
Mario
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Administrateur
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Ce n'est malheureusement pas si simple que ça. Tout de suite en partant, au football, les universités étrangères ne sont pas admises en division 1. Personnellement, je ne vois aucun intérêt pour la NCAA division 2. On a vu le désastre que cela a été pour Simon Fraser à Vancouver. Leurs assistances sont devenues faméliques, la moitié de leurs joueurs et entraineurs sont rendus américains et les médias locaux ne les couvrent plus du tout. Et si tu veux transférer dans la NCAA, il faut que tu transfères tous tes sports à ma connaissance. Les coûts de voyagement exploseraient et toutes les rivalités que Laval a avec les autres universités québécoises et canadiennes disparaitraient. Le Rouge & Or se retrouverait alors à jouer contre des petites universités du Maine, du Vermont et du New Hampshire dont personne n'a jamais entendu parler.
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En réponse à ce message posté par J'menfootpas
En fait, toute organisation qui n'évolue pas régresse dans le monde d'aujourd'hui en perpétuel changement. Le statu quo est la pire des stratégies. Au moins, essaye des choses pour voir ce qui fonctionne ou ne fonctionne pas. Or, SIC et maintenant U Sports n'évolue plus depuis une quinzaine d'années si ce n'est pas plus. Leur immobilisme risque de finir par les tuer. Ah oui, c'est vrai, ils ont changé de nom et de logo...
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En réponse à ce message posté par Bizz
Ben...Il paraît que le boulingrin féminin se joue en petite tenue: j'en ai vu à Wesmount!
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