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Voilà. Il y a aussi quelques gros clubs en Ontario (ainsi que beaucoup de clubs ordinaires et beaucoup de clubs carrément mauvais). Guelph, Western et McMaster mériteraient selon moi de faire partie du Northern 8 mais s'ils n'en veulent pas, je suis d'accord que le RSEQ et CanWest devraient se tourner de bord et partir une forme de calendrier interconférence entre eux. Pas nécessairement selon la formule de Northern 8 mais selon une formule qui ferait l'affaire des participants. Et oui, l'Ontario aurait alors l'air fou, comme ils ont déjà l'air fou que leurs matchs ne soient plus télédiffusés, même les séries. Mais curieusement, ça ne semble pas leur faire un pli sur la différence. On dirait qu'ils s'en balancent.
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Exactement. Ou encore ajouter un autre programme masculin (certains diront le hockey), mais ça reste le choix de l'université d'ajouter (ou non) des nouveaux programmes, que ce soit sportifs ou académiques. Et honnêtement, je ne vois pas trop ce que ça vient faire dans la discussion du calendrier interconférence ni même dans celle de la parité plus large. Ce n'est pas comme si Laval avait juste le football : ils ont toute une panoplie de programmes sportifs, juste pas les mêmes que les autres universités. Chaque université fait ses choix.
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"Et honnêtement, je ne vois pas trop ce que ça vient faire dans la discussion du calendrier interconférence ni même dans celle de la parité plus large"
Le sujet du calendrier interconférence à mené à des réflexions sur la manière dont certaines universités (dont Laval) a mené le développement de ses programmes sportif, avec un clin d'oeil sur la ligue de hockey universitaire féminine qui inclus des universités du Québec et de l'Ontario. Ce n'est pas la première fois qu'il se développe un sous-thème versus le sujet principal, c'est même la norme, et ça rend le débat intéressant, et même toi Sylven, tu y a participé! Peut-être qu'à chaque fois que ça bifurque un peu, ça devrais aller dans la section "autre" qui deviendrais probablement la plus grosse section en peu de temps! Personnellement, je verrais d'un très bon œil voir Laval se doter d'une équipe de hockey. Ça n'enlèverait rien au programme de football, et comme je l'ai mentionné précédemment, Laval a l'infrastructure requise déjà en place. Ne reste que la volonté d'évaluer le projet, pourquoi pas? Avec les Remparts, la dépense massive de l’amphithéâtre et des efforts à tous les niveaux pour ramener les Nordiques, de bons programmes de développement midget AAA, un CEGEP Limoilou au sommet de sa ligue au hockey féminin, St-Foy qui trône côté masculin et une longue tradition de la puck avec Jean Béliveau en tête, je dirais que la région de Québec est pas mal une ville de hockey et Laval cadrerait parfaitement. Bien honnêtement, je ne comprend pas cette insécurité de toujours regarder ce que l'on perd face au Rouge et Or football, versus ce qui peut se gagner globalement à évaluer une idée objectivement et positivement. Ça demeure une question de choix de l'Université, mais plomber une idée à l'avance, c'est négatif mais faut respecter les opinions. Je dirais même que les Carabins devraient compléter le duo féminin-masculin et intégrer la ligue de l'Ontario en hockey masculin comme l'on fait McGill, l'UQTR et Concordia. D'ailleurs McGill et UQTR sont au sommet de leur divisions. |
Laval avait du hockey masculin jusque dans les années '70. Je n'ai aucune idée pourquoi le programme fut abandonné.
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Intéressant, je rencontre un ami associé au programme sportif de Laval dans le cadre d'une rencontre d'affaires dans 2 semaines, je pourrais m'informer.
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Je serais très heureux d'apprendre enfin la raison de l'abandon. Ce serait énormément gentil à toi de t'en informer.
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En réponse à ce message posté par BigJer
Et même jusque dans les années '80 (l'équipe a été dissoute en 1984).
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En réponse à ce message posté par BigJer
La petite histoire du hockey R&O
Avec l'inauguration de l'aréna en annexe au PEPS en 1976, le SAS (Service des activités sportives) de l'UL a décidé de relancer le hockey masculin. Un sport qui avait une longue tradition (depuis 1954) et qui avait connu du succès dans les années 60 dans la ligue la plus prestigieuse au Canada (Big Four) composée de McGill, Queen's, Toronto et Montréal. La nouvelle équipe née en 1977 ou 78 est d'abord dirigée par Charles Thiffault, professeur au Département d'éducation physique (entité très distincte du SAS), qui allait quelques années plus tard devenir entraîneur adjoint avec les Nordiques. Elle se tirait assez bien d'affaires dans la ligue québécoise ASUQ (Association sportive universitaire du Québec). En 1981, au mois de mai, la direction du SAS se voyait imposer d'importantes compressions budgétaires et le maigre budget de l'ensemble du programme R&O a écopé, passant de 300 000 $ à 150 000. À cette époque, les équipes du R&O n'étaient pas dirigées par des entraîneurs à temps complet. C'était l'époque artisanale du sport interuniversitaire. Des entraîneurs engagés, mais sans les ressources dont disposent aujourd'hui leurs successeurs. Devant cette situation financière brutale, le SAS met en place dès 1982-83 le modèle actuel de partenariat en formant des clubs sportifs gérés conjointement par le SAS et des bénévoles diplômés de l'UL et de gens d'affaires. Cette formule a sauvé le programme R&O dans son ensemble car ces nouveaux partenaires organisent de nombreuses activités de levées de fonds pour aider au financement des différents clubs, dont le hockey. P. ex. l'Opération Nez Rouge de Jean-Marie de Konninck a été imaginée pour aider le club de natation R&O. Un beau succès sur tous les plans. Pour le club de hockey, les choses n'allaient pas bien du tout. Le conseil d'administration du club n'arrivait pas à atteindre ses objectifs de financement, si bien que les déficits majeurs s'accumulaient mettant ainsi en péril l'existence des autres clubs R&O. On n'avait pas déniché de Jacques Tanguay .... Le SAS a mis fin au hockey R&O en 1984 en partie pour des raisons de budget, mais surtout parce que le hockey universitaire québécois ne contribue d'aucune façon au développement des athlètes de ce sport. À l'époque on dépensait autant d'argent pour le hockey que pour toutes les autres équipes R&O (une douzaine). Le hockey universitaire québécois n'apparaît pas dans les plans de développement des fédérations sportives canadiennes et québécoises et la très grande majorité des joueurs sont des ex-joueurs du hockey junior pas assez bons pour être repêchés ou recrutés dans des ligues professionnelles. Ils sont plus vieux au Québec qu'ailleurs en Amérique du Nord à cause du système de CÉGEP. Les années optimales de développement pour la très grande majorité des hockeyeurs masculins étant de 15 ans à 19-20 ans. Donc, la contribution de Laval au développement de ce sport était nulle, ce qui n'est pas le cas des autres disciplines (circuits professionnels et équipes nationales). C'était un critère pour juger de l'adhésion possible d'un sport au programme R&O. Ce fut une décision difficile et controversée considérant que le hockey avait été, avec la natation et le ski alpin, un des sports à l'origine du sport interuniversitaire à Laval. Et voilà, vous en savez plus et vous aurez certainement envie de commenter cette situation (dans un blogue de football ????) |
Merci pour les infos.C`est clair et préçis.
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Merci beaucoup :-)
Belles explications! |
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En réponse à ce message posté par Seniorgolfer
Wow je n'en demandais pas tant, merci!
Est-ce que la donne aurait changé au fil des années pour permettre une équipe aujourd'hui? Comment expliquer l'intérêt de McGill et Concordia pour maintenir leur équipe de hockey avec l'UQTR ? Et que dire du programme très récent et couronné de succès sur le plan national des Carabins au hockey féminin? La question soulevée est qu'est-ce qu'il y a d'intéressant pour ces programmes qui ne feraient pas l'affaire de Laval? Ou peut-être que la dynamique du hockey féminin est-elle différente? Il y a la réponse typique (entendu ici à quelques reprises) du genre "ce n'est pas dans les priorités" etc, mais quel-est ton avis? Je connais l'avis des autres rouges ici, mais tu est relativement nouveau et semble particulièrement bien informé, ton avis m'intéresse. Chose intéressante, tu mentionnes que Laval n'avait pas son Tanguay à l'époque, mais maintenant oui, et il a trempé dans le hockey jusqu'aux oreilles et très impliqué dans ce sport. Et ailleurs, ils n'en ont pas tous un, un Tanguay... La question qui tue: Est-ce que les revenus de la machine commerciale du football R&O pourrait contribuer financièrement à une équipe de Hockey? Du moins partiellement? Tout ceci est bien entendu hypothétique mais si ça fonctionne ailleurs au Québec et en Ontario, pourquoi pas à Québec, une ville de hockey et qu'en plus il y a un historique du sport à Laval. Ce qui est absolument certain, c'est que si il n'y a aucun intérêt en haut à la direction à explorer le sujet, ça ne se fera jamais, du moins pas avant un changement de garde. Ce n'est pas essentiel d'avoir du hockey à Laval, mais la taille de l'université, sa situation géographique et sa tradition en ferait un projet naturel et logique. Et un aréna parfaitement acceptable (de loin supérieur à celui de Concordia) est là. J'ajouterais qu'il y a probablement un bon noyau de fans de football du rouge et or qui sont également fans de hockey et du sport universitaire. La table serait mise... Merci encore d'avoir pris le temps Seniorgolfer, très intéressant à lire! |
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In Glen we trust.
Ramenez-nous la vraie mascotte Victor! Merci aux modérateurs de garder le Forum propre. Et pour le bien de tous: Une ligue à 2 divisions S.V.P. |
Vouloir ajouter des estrades dans un lieux protégé, la montagne, servirait uniquement au profit des spectateurs. Évaluer la pertinence d'ajouter tout nouveau programme sportif devrait avant tout profiter à l'étudiant. C'est pour ça qu'on appelle ça du sport étudiant. Les deux dossiers sont de nature complètement différente.
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En réponse à ce message posté par mik
Pour le hockey féminin, à mon humble avis, Laval a manqué le bateau il y a quelques années en ajoutant le rugby féminin pour rencontrer les exigences de SIC d'avoir un nombre comparable d'athlètes féminines aux gars du programme R&O. Je ne comprends toujours pas aujourd'hui pourquoi on n'a pas choisi le hockey féminin au lieu du rugby.
J'ai agi comme consultant auprès des Carabins en 2006 sur les orientations à privilégier pour l'avenir de leur programme de sport interuniversitaire. Une de mes principales recommandations était d'inscrire le hockey féminin à la programmation des Carabins. Manon Simard et ses collègues ont bien réussi le coup. Pour le hockey masculin, il faudrait qu'un groupe dynamique et surtout efficace à lever des fonds se pointe le nez à Laval pour relancer ce sport. C'est très coûteux et les retombées au niveau des athlètes sont bien minces. Pour la plupart des joueurs, le circuit universitaire c'est une belle ligue de garage chromée! Il y a bien l'aspect formateur sur le plan humain que le sport à ce niveau peut apporter, mais encore faut-il que ce soit " moindrement rentable" sur le plan sportif pour ces étudiants athlètes. McGill et Concordia surfent simplement sur leur tradition. Pour l'UQTR, c'est leur sport phare dans leur programme interuniversitaire. On a choisi cette niche et on fait du bon boulot. Plus facile à Trois-Rivières que Québec et Montréal de provoquer de l'intérêt pour une équipe de hockey universitaire. Moins de concurrence. La famille Tanguay a bien réussi en affaires sans jamais quémander au gouvernement ou ailleurs. Elle a réussi à cause de la compétence de son monde et de son flair en affaires. Le club de football R&O verse des ristournes aux autres équipes du programme, mais celles-ci doivent être méritées. Ce sont donc les athlètes de ces autres disciplines qui occupent des postes lors des matchs (concessions, vente de billets de loterie, etc.) qui permettent à leurs équipes de recevoir ces "subventions". Est-ce que Jacques Tanguay, un ancien bon joueur de hockey avec les Aigles Bleus de l'Université de Moncton, serait intéressé maintenant qu'il n'est plus proprio des Remparts? Bonne question! J'en saurai peut-être un peu plus à la fin du mois. |
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En réponse à ce message posté par Wildtype
Wildtype, qui a dit qu'un blogueur de Québec ne pouvais pas donner son opinion sur le programme de MTL et vice-versa? Si le contenu est intéressant et ça stimule des discussion, c'est l'idéal il me semble. Et justement, personne ne "dit" à l'autre quoi faire, ce ne sont toujours que des suggestions!
Je trouve par ailleurs que des commentaires du genre " on ne veut pas de ci, on veut pas de ça " concernant tout changement ou additions à des programmes sportifs doivent être pris en contexte. Même si 100% (on rêve ici) des participants sur ALB étaient unis ( oui, unis, je disais bien qu'on rêvait!) pour ou contre une idée, c'est un nombre très très loin d'être représentatifs de la réalité, parce que trop minime statistiquement parlant. Et en plus, on représente une petite tranche de gens assez passionnés, pas le grand public nécessairement. Donc le "on" doit être pris en perspective... Je ne trouve tout de même chanceux d'avoir en Seniorgolfer une personne qui a trempé dans les coulisses du sport universitaire tant à MTL qu'à Québec, et personnellement, ces informations concernant le hockey universitaire sont extrêmement intéressants et rafraîchissants à lire. Et pour ceux qui trouveraient que cette discussion est hors-contexte du sujet, je répondrais ceci: La semaine dernière je me suis élevé (mais très peu) contre une bifurcation de sujet dans une autre section. Deux Fans (me semble que c'est eux) avaient posté en guise de réponse que c'était ok, car on est en pleine saison morte (il ne se passe pas grand chose avouons-le) et que du contenu intéressant, même si ça déborde du sujet, c'est très acceptable. Constatant la qualité et la générosité de notre intervenant Seniorgolfer, je dirais que la bifurcation présente (incluant un mini-cours d'histoire sur le programme de l'UL) est plus que pertinente! Merci encore |
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En réponse à ce message posté par Seniorgolfer
Bon point : pas de football à l'UQTR et pas de hockey junior majeur à Trois-Rivières.
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En réponse à ce message posté par Seniorgolfer
Jacques Tanguay n`est plus propriétaire mais encore actif avec le club et déjà il est fort occupé avec ses autres activités, sans compté que sa santé lui a envoyé un très léger message il y a quelques mois de ça, comme tout le monde le bonhomme ne rajeuni pas non plus, peut être que ses fils vont prendrent la relève un jour.
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Le très léger message à J. Tanguay n'était pas si léger, rien à voir avec ce qui fut diffusé officiellement, et très content qu'il ait pu passer à travers, tu ne souhaites ça à personne.
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Effectivement le terme très léger n`était pas le bon -mea culpa, mais pour avoir parlez avec certains rien de grave non plus mais aussi un avertissement, personne est éternel même si on est riche comme Crésus, les dernières semaines et des derniers jours -nous l`ont démontrer
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