Pas si certain que Concordia suivrait. Car effectivement, il n'y aucun avantage à ce déménagement : perte d'intérêt des fans et médias locaux (qui se souciera d'un match Waterloo-McGill ?) donc revenus inférieurs, plus de voyagements donc dépenses supérieures et surtout perte d'intérêt des joueurs collégiaux québécois, en particulier francophones, qui sont la planche de salut des Redmen pour redevenir compétitifs. Quant aux vieux adversaires, c'est de la foutaise, je ne vois pas en quoi un match Queen's ou Western-McGill générerait plus d'intérêt qu'un match Concordia ou Montréal-McGill. Et ils vont se faire autant se faire varloper... Même chose pour le match de moins : ils n'aspirent donc pas aux séries ?!?
En fait, il n'y a qu'un seul avantage et le directeur athlétique n'a pas eu le courage de nous l'avouer : contrairement au Québec, il y a plusieurs équipes faibles en Ontario (York, Toronto, Waterloo et maintenant Ottawa) contre qui McGill pourrait aller chercher des victoires.
La seule chose qui est sûre est que la LFUQ aurait l'air fou avec juste 5 équipes car l'UQTR ne semble pas près de vouloir lancer un programme de football universitaire. De leur côté, l'UQAR et l'UQAC ont carrément fermé la porte.
Force, Travail, Fidélité
"A school without football is in danger of deteriorating into a medieval study hall" - Vince Lombardi