Week-end pas trop trop attirant

[Bizz]

Il fut un temps où je me serais déplacé vers la ville que le maire Tremblay ne connaît pas afin d'assister à la rencontre Laval-Concordia. Je dois dire que présentement, non seulement je n'irai pas, mais même regarder le match qui sera présenté à RadCan ne m'excite pas vraiment. Il me reste peut-être la partie quart de finale de l'OUA sur The Score, mais ces parties-là sont souvent «gagnées d'avance»; quant à Eastlink et l'AUS, faut vraiment être en manque pour s'intéresser à ça.

Toute conférence confondue et en ôtant les 2 matchs forfaits, il y a eu 28 parties sur 97 qui se sont terminées avec un écart de 30 points ou plus, soit 29%. Si on compile seulement le RSEQ, le pourcentage monte à 38% (9/24) ! C'est pas en présentant presqu'un match sur trois (2 sur 5 RSEQ) à sens unique que le produit deviendra plus «vendable» aux fans potentiels et aux médias.

Tant que les décideurs n'accoucheront pas d'une solution, nous devront «faire avec». Si au moins ils essayaient quelque chose, quitte à manquer le bateau, mais au moins ça bougerait. À quand du mouvement ???

[deuxfans]

Très bons points Bizz...

Le problème du foot universitaire, c'est que contrairement au sport professionnel, on s'en fout un peu de la popularité, du show, des partisans...

La priorité des institutions au Québec c'est le prestige et la visibilité qui accompagnent le football pour pouvoir promouvoir les programmes universitaires et accroitre les admissions dans leur institution respective.

C'est ainsi qu'ils découvrent la télé de Rad-Can et les importants auditoires qui servent à leurs fins... Pour le reste, chacun fait sa petite affaire à l'intérieur de ses murs, sans réelle vision de ligue ou de vue d'ensemble pour le bien commun.

[Sylven]

Très bon point Bizz. En passant, c'est le match Montréal-Bishop's qui sera télédiffusé en fin de semaine. Pense pas que ce sera très palpitant non plus...

Deuxfans, vous avez raison sur l'égoïsme, explicable jusqu'à un certain point, des universités individuelles, mais c'est le rôle de la ligue (RSEQ et SIC) de prendre les décisions qui s'imposent pour le bien global du sport. C'est donc à eux d'agir mais ont-ils le courage de changer les choses et d'amener le football universitaire dans une nouvelle phase de développement adaptée aux réalités du 21e siècle ?