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J'avais mentionné ce sujet lors d'un précédent message et plusieurs fervents défenseurs de Laval avaient répondu que si les joueurs ne peuvent pas supporter la pression, ils n'ont qu'à choisir un autre sport. Les joueurs de Laval sont tous de grands compétiteurs habitués à la pression puisqu'ils ont participé à des sélections tout au long de leur parcours ainsi qu'à des championnats. Et certains d'entre eux font partie de ces statistiques. Pourtant le sport est leur passion, le sport rend heureux, trop de pression, pas celle de performer, mais celle de devoir être parfaits, pression qu'ils s'imposent ou qui leur est imposée... Ce sujet est malheureusement d'actualité, il faut en tant qu'éducateurs (l'université est un milieu éducatif), s'y intéresser pour le bien individuel et collectif. Cette situation concerne tous les universitaires issus de différents programmes et même des différentes équipes sportives compétitives et même du football!
Bonne lecture! https://www.tvanouvelles.ca/2019/11/19/58-des-universitaires-souffrent-de-detresse-psychologique |
Administrateur
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Je trouve qu'on a en général la détresse psychologique facile de nos jours... Tu vis du stress et de l'anxiété, ce qui est normal en quelque part, et tu es en détresse psychologique ! La détresse psychologique c'est quand tu es un enfant battu ou abusé, pas quand tu as un examen à étudier !
Quand je lis l'article et que je vois les causes potentielles de détresse psychologique chez les étudiants universitaires comme étant, et je cite, "La pression de performance, la compétition et le manque de soutien entre collègues", j'ai juste le goût de dire "bienvenu dans le vrai monde les amis" ! L'explication que j'en ai, peut-être un peu simpliste, est que les enfants rois sont maintenant rendus à l'université et qu'ils pensent que ce sera encore comme à la petite école. On dirait qu'ils s'attendent qu'on va leur mettre un collant dans leur cahier pour leurs beaux efforts et qu'on va leur donner une médaille de participation à la fin de la session. Réveillez-vous les amis, il va falloir que vous sortiez de votre monde de Calinours car le marché du travail et la vraie vie vous attendent bientôt !
Force, Travail, Fidélité
"A school without football is in danger of deteriorating into a medieval study hall" - Vince Lombardi |
Slyven, perds même pas ton temps avec elle.
Cette détresse psychologique est partout même au travail, les jeunes doivent performé à l'école, dans leur sports et aussi avoir un emploi pour subvenir à leur besoin… c'est ça la vie. Penses-tu que les kids qui jouent dans la LHJMQ ou dans le midget AA n'ont pas la même pression hahaha. Enlève tes œillères et parle de toute les équipes ou de tous les sports et tu vas avoir plus de crédibilité. Mais Jocelyne oups... Mme stats bash seulement sur le Rouge et Or, je comprends sa frustration mais quand tu en es rendu à braillé sur twitter et ALB c'est comme si ça se passe juste à Laval… Jocelyne, la détresse psychologique n'est pas juste à l'école. |
Je parle ici de la détresse vécue dans toutes les équipes et universités, il n’y a que toi pour voir en Rouge seulement et penser que je les attaque. C’est pour cela que j’ai placé ce sujet pour toutes les équipes. D’ailleurs, n’y a que les grands défendeurs de Laval comme toi qui s’insurge sur cette réalité alors que c’est un fait. Relis l’article calmement ainsi que mon commentaire plutôt que de réagir à vif comme tu le fais. Dans ces termes-là tu réaliseras que nous disons la même chose, de la détresse psychologique il y en a partout donc à l’université Laval aussi et malheureusement les jeunes adultes ainsi que les plus jeunes générations en sont plus affectées de nos jours. De ce fait, les institutions doivent s’adapter à cette réalité et aider ces jeunes à atteindre une santé globale ( mentale et physique). J’évolue dans le domaine de l’éducation depuis plus de 30 ans et ce phénomène est assez récent et prend de plus en plus de place. Cela devient un fléau, pas étonnant que l’anxiété sous toutes ses formes soient dans les publicités présentement. Il faut être ouvert si on veut y remédier.
Je te demanderai de demeurer poli à mon endroit même si tu ne partages pas ma vision des choses. J’ai le droit tout comme toi de m’exprimer ici sans me faire juger. |
Inquiétez-vous pas, je suis très calme de nature.
C’est qu'au lieu de parler d'Université en général, vous vous faites un plaisir de donné en exemple le Rouge et Or avec des pointes contre les entraineurs, la pression de gagné ect... À ce que je sache… et je suis bien placé pour le savoir, il y a beaucoup de personne ressource pour aider les jeunes et pas juste au Rouge et Or mais à tous les place que nous avons visité… que ce soit entraineurs, psy ect. Donc oui le monde change et les universités s’adaptent, est-ce qu'il reste du travail à faire… oui, mais si tu es un étudiant-athlète... tu as toute l'aide qu'il te faut au niveau scolaire et psychologique… mais encore là, faut que tu sois prêt à en faire la demande. |
Administrateur
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En réponse à ce message posté par Stats
C'est ça qui m'agace. Pourtant on s'entend que la vie n'était pas plus facile avant que maintenant, au contraire. Nos grands-mères avec 14 enfants, aucun électroménager et pas un sou en poche, nos grands-pères qui partaient à la guerre ou travailler sur des chantiers à l'autre bout de la province. Pourtant, ils ne se plaignaient jamais eux ! J'ai l'impression que les jeunes d'aujourd'hui sont moins vaillants et/ou plus chialeux. Mais c'est en bonne partie de notre faute à nous les parents, nous les dorlotons trop !
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"A school without football is in danger of deteriorating into a medieval study hall" - Vince Lombardi |
J’ignore votre âge, mais pour le mien, je suis d’avis que c’est difficile à comprendre ce phénomène avec toutes les facilités que le monde moderne offrent. Oui les jeunes d’aujourd’hui sont pour la plupart surprotégés, la société en est également une de performance, les réseaux sociaux où tous peuvent s’exprimer ou étaler leur vie...tout cela affecte les comportements de ces jeunes, leur bien être etc. Je ne crois pas que les jeunes d’aujourd’nui soient plus pleurnichards ou moins vaillants, je crois que certains sont plus démunis ou moins bien outillés que d’autres. Pas toujours facile de demander de l’aide sans comprendre ce qui se passe en toi.
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donc si le jeune ne sais pas si il a besoin d'aide… garantie qu'un entraineur qui a de 70 à 100 joueurs sous sa responsabilité va plus le savoir… ou est-ce une plus grande parti du problème est que les parents ne parle pas assez avec leur enfants et aime mieux jeté le blâme sur les autres???? ( et ceci n'est pas pour vous mais je parle bien en général) |
En réponse à ce message posté par Darknight
Darknight, je n’ai pas visé l’université Laval ici, ni les entraîneurs de football. Quand j’ai fait allusion à cela précédemment sous la rubrique Rouge et Or, certains ont réagi. Pourtant j’avais tenté d’amener une situation de joueurs qui ont complété leur parcours à Laval depuis un moment qui malgré le fait qu’ils s’étaient engagés volontairement dans une équipe où la compétition était forte, ont réalisé que plus tard qu’ils avaient été alors en détresse psychologique. Comment auraient-ils pu alors demander de l’aide? J’ai reçu comme réponses que s’ils ne pouvaient pas tenir la pression, qu’ils aillent ailleurs.
Quand l’article est paru, j’ai saisi l’occasion de remettre ce sujet sur ce forum et non ce n’est pas le problème de Laval uniquement. D’où mon choix de l’endroit pour placer ce message. Par contre, à Laval, avouons que la compétition est forte pas à peu près. Le sujet en titre explique en partie la contre-performance de certains qui possiblement vivent de l’anxiété de performance laquelle est amenée par le niveau des joueurs de Laval et des attentes des entraîneurs ou fans. Même s’ils savent qu’ils doivent se battre pour un poste et ce, à chaque semaine et qu’ils ne peuvent pas tous être choisis, connaître la situation et la vivre, c’est deux choses différentes. Mes propos semblent vous irriter au plus haut point pourtant je ne me plains pas du temps de jeu de mon fils, ni du staff. Je ne suis pas la mère de Dominic Lévesque et c’est son absence que j’ai dénoncée comme plusieurs sur ce forum. Mon fils a complété son beau parcours cette année. Il a eu une belle carrière qui a débuté avec une blessure laquelle est est réapparue cette année au match 3 et qui l’a écarté du jeu jusqu’aux séries . Il avait toujours été habillé avant, mais pas à son retour, à sa surprise, mais on comprend, ce n’était pas un Betts et ses remplaçants ont bien fait. Déçus nous sommes tous, parents et amis, mais pas frustrés un instant, mais il a tellement souhaité son retour, vous comprendrez cela. Cependant, si on demeure dans le sujet, il y a des jeunes qui vivent moins bien la situation de faire une erreur et d’être vite remplacée, cela ne veut pas dire faire jouer tout le monde tout le temps, mais je suis d’avis qu’une bonne communication, écarte les attentes et les déceptions ce qui manque un peu à Laval et possiblement ailleurs, mais là je n’y suis pas. Une belle discussion permet de mieux comprendre, c’est comme cela en couple, en famille, au travail et aussi entre joueurs et entraîneurs. Personne ne comprend l’absence de Levesque à sa dernière Dunsmore, cela ajoute au stress de performance que certains joueurs s’imposeront, car il était reconnu de ses pairs.Ça c’est le bout qui appartient au staff et j’oserais dire, c’est leur seul défi. Je continuerai de supporter Laval, mon Alma Mater. |
Comme vous avez pu voir dans mon dernier message, je ne fais aucune mention du Rouge et Or ou autres.
Mais la seule chose que je vous dis, c’est que ces pareilles partout. Il y a un parent des bleus qui me disait son gars était pas habillé pour tel rencontre et il n’a pas le droit de posé des questions avant la semaine suivante. Moi je vous dis juste que si le jeune le vois pas sa détresse, oui il y a les entraineurs mais il y a aussi une meilleur communication à avoir avec les parents aussi… je viens de Gatineau et je n’ai jamais manqué un match depuis que mon fils a 8ans mais en exemple quand il jouait au CNDF, j’ai vu des kids joué et jamais vu leur parents… et sa j’ai de la difficulté à comprendre qu’ils ne sont pas plus impliqué avec leur enfants… nous sommes les mieux placé pour voir tout changement avec nos enfants. |
Ce message a été mis à jour le .
En réponse à ce message posté par Darknight
Effectivement, je ne blâme pas le staff pour ne pas avoir réglé un problème qu’ils ne connaissaient pas. Par contre, avec ce que l’on sait maintenant, travaillons en amont afin de l’éviter.
Comme parents , nous avons toujours assisté aux matchs même lorsque notre fils ne jouait pas, pour supporter son équipe, le supporter moralement et parce qu’on aime la game. Ça fait 18 ans que l’on fait cela. On assiste à des matchs de ses anciennes équipes aussi. Oui les parents doivent être dans le coup, mais il faut que le jeune s’ouvre aussi. Mais en ce qui concerne le football, cela n’appartient pas aux parents d’où ma suggestion de mieux communiquer entre joueurs et entraîneurs. |
Ce message a été mis à jour le .
C'est un problême réel (quoique l'étude n'est pas scientifique: échantillon volontaire donc pourcentage exagéré), et les joueurs doivent avoir une meilleure perspective sur les études, la vie et la vie sans le football. Parce que tous les joueurs arrêtent de jouer un jour.
Il y a des cas très triste et on peut se poser des questions sur l'entourage : https://www.journaldequebec.com/2018/03/29/chadrick-henry-quitte-le-rouge-et-or-pour-des-raisons-professionnelles |
Administrateur
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En réponse à ce message posté par Stats
Au delà des problèmes généraux à l'université, le problèmes des athlètes-étudiants qui finissent un séjour de 4-5 ans en USports football et qui ne vont pas chez les pros en est un qui devrait être supporté par les institutions.
À l'instar d'athlètes olympiques qui terminent leurs carrières, les joueurs de foot, à 25 ans, peuvent avoir de la difficulté à reprendre leur rythme dans la vie "réelle". On a vu plusieurs exemples chez les Bleus, de joueurs qui à la fin de leur parcours universitaire, vivent une mauvaise passe qui peut aller jusqu'à une dépression sévère. |
Administrateur
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Oui, ça je peux comprendre. Et je suis d'accord qu'ils devraient être supportés pour faire le passage à une vie normale sans leur sport d'élite. Mais l'étudiant moyen, qui ne pratique pas de sport d'élite, qui a juste une vie "ordinaire" faite de loisirs, d'études et d'un peu de travail ne devrait pas vivre de la détresse psychologique à 58%. Ça ce sont des résultats de centres d'accueil chez des enfants qui ont de réels et sérieux problèmes.
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En réponse à ce message posté par deuxfans
Intéressant de constater que le problème est présent et que l’on ne le nie pas. Moins intéressant cependant de réaliser à quel point c’est répandu et pour des raisons qui nous échappent. En prenant conscience de ce fléau, en l’admettant, c’est déjà un début de solutions.
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En réponse à ce message posté par Stats
Le problème touche peut-être les universitaires mais aussi le reste de la société, alors ce n'est pas un problème universitaire. Je ne vois pas pourquoi les universités devraient faire quelque chose et pourquoi je devrais pleurer les joueurs de foot ou faire un programme spécial pour eux ou pourquoi le R&O est (peut-être) un gros méchant. Le problème est structurel et sociétaire... et ça commence dans les CPE, ça passe par les parents qui plugent leurs enfants dès l'âge de 1 an devant des écrans, des parents qui ne donnent pas de temps à leurs enfants, qui les surprotègent, à des jeunes à qui on ne leur dit toute leur vie qu'ils sont beaux et bons et quand finalement arrive un échec (amoureux, scolaire, travail, etc.), car c'est ça la vraie vie, ils sont incapables d'y répondre ou d'y faire face car toute leur vie ils en ont été épargnés. Ajoutez à cela que les réseaux sociaux font en sorte que tout le monde ont l'air d'avoir une vie fantastique de millionnaire... ben quand on regarde la nôtre on déprime. Ajoutez à cela que 45% des canadiens vivent de chèques de paie en chèque de paie. Qu'une augmentation des taux d'intérêts de 1% mettrait acculerait 30% des gens à la faillite, etc, etc. Ben tout cela fait que les gens sont mal dans leur peau et ont une détresse psychologique. https://www.tvanouvelles.ca/2012/06/13/les-quebecois-accros-aux-antidepresseurs Pense pas que tous ces gens sont universitaires.... |
ALLÉLUIA COACH
les parents ont 80% des responsabilités. Je parle seulement pour moi, quand mon fils était au CNDF, j'avais accès à son colnet et je voyais ces note et commentaire de professeur et si il y avait une petite déroute… il avait un appel de papa assez rapidement. C'était clair avec lui, je te permet de vivre ton rêve mais c'est moi qui paye donc l'école en premier sinon retour à la maison. |
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