DANNY MACIOCIA A-T-IL CHANGÉ UNE VIE?

[deuxfans]

Danny Maciocia, véritable PÈRE pour ses Carabins de l'Université de Montréal. Combien de fois avons-nous lu ou entendu un tel propos au sujet de cet homme de football.

Il y a quelques temps le coach en chef des Bleus a posé un geste qui pourrait changer la vie de son centre de la ligne offensive Jean-Christophe Labrecque, un vétéran de cinquième saison. Après avoir complété son Bac en kinésiologie Jean-Christophe souhaitait s'attaquer à des études supérieures en physiothérapie. Malheureusement il lui manquait quelques points pour respecter la cote-R exigée. Maciocia est intervenu. Il a pris les moyens pour être assis à la même table que la responsable du département de physio lors d'un banquet académique. Il a défendu avec de bons arguments la cause de Jean-Christophe. Quelques temps plus tard le jeune homme se présentait à une entrevue et fut accepté: «La physiothérapie c'est ma passion, ma carrière de «football professionnel» à moi. J'ai choisi de jouer mon football universitaire avec les Carabins justement parce que j'avais apprécié les propos de Danny. Cet homme est un père de famille et l'après football de chacun de ses joueurs lui tient à coeur».

D'ailleurs la responsable du département de physio a confié à Maciocia que sa passion manifestée lors de la défense de son joueur l'avait convaincue de rencontrer le jeune homme.

DES PARENTS RECONNAISSANTS
Les parents de Jean-Christophe, Fabien et Lyne, n'ont jamais raté un match de leur fils depuis 2013, et ce peu importe où, au Québec, dans les Maritimes, en Ontario, etc.
Il y a quelques semaines ils ont écrit une lettre à Maciocia. «Cet homme possède de belles valeurs. Nous voulions le remercier pour avoir si bien occupé, à certains moments, le rôle de parent à notre place», de confier M. Labrecque.

MÉMO À PAT GENDRON
La carrière universitaire de Jean-Christophe se terminera dans quelques mois. Il consacrera les trois prochaines années à compléter ses études en physiothérapie. Un essai chez les pros? «Pas question. Je n'ai qu'un but, dîtes à Pat (Patrick) Gendron, chef thérapeute des Carabins, de me garder dans quelques années une place au sein de son équipe», de conclure le sympathique athlète, large sourire aux lèvres.