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En constatant certaines discussions récentes on semble ressortir le fameux débat des conditions d'admissibilités pour faire partie d'une équipe de coaching.
On a parlé abondamment du Rouge et Or et de leur "ça prend un bac". Et en passant, est-ce qu'il y a quelque chose d'officiellement publié concernant cette position ? Je me demandais qu'elles étaient les opinions là-dessus concernant le R&O et toutes les autres équipes, Carabins inclus bien entendu. Pour les autres équipes de la ligue, comment ça fonctionne ? Mon humble avis: Autant que possible, oui à compétences égales on devrait y aller avec le candidat qui possède un bac. Ça montre l'exemple aux jeunes. Mais les contraires existent aussi, soit des gens ayant leur bac mais qui ne sont pas plus compétent en coaching de football parce qu'ils ont un bac en histoire de l'art ou en business. Par contre, un individu qui n'a pas de bac, mais qui a une solide expérience d'avoir développé chez les jeunes la confiance en soi, le respect, le dépassement de soi, et bien entendu qui a les compétences footballistiques requises, pourquoi en priver tant les jeunes que l'Université? C'est une grosse question de principe. Mais il ne semble pas y avoir de règle homogène. D'un côté il y a McGill qui a déjà engagé un coordonnateur offensif qui n'avait pas de bac, et ce dans une université prestigieuse et reconnue comme étant académiquement "s'a coche". Et reconnu aussi pour avoir accepté un joueur (on sait qui) qui est de toute évidence entré par un chemin différent concernant le volet académique. D'un autre côté, il y a une proximité assez grande des partenaires commerciaux avec Laval, qui est loin d'être purement académique. C'est normal et ça leur a bien servi. On ne parle pas de coaching avec ça, mais c'est quand même un certain éloignement des valeurs purement académique. C'est juste un exemple, on le fait tous, à des niveaux différents. Je ne fais aucun blâme, mais tout le monde a l'air de mener sa barque à sa façon. Est-ce qu'il devrait avoir des règles régissant d'avoir un bac ou non pour coacher un sport faisant partie du CIS, ou s'est " to each his own" comme ça a l'air d'être le cas maintenant? Je regarde les USA. Ils sont en avance (je dirais à des années lumières) sur nous sur un point. Ils n'hésitent pas à intégrer des gens qui ont de grandes qualités dans leur vie de travail, et à les mêler aux étudiants, et ce qu'ils aient des bacs universitaires ou non. C'est ce qu'ils peuvent apporter en terme de compétences qui comptent. Pas leur papier obtenu 20 ans avant. À quelque part, ça prend des exigences minimum pour coacher au football. Disons un bac. OU L'ÉQUIVALENCE en termes de compétences et de réalisations. Les jeunes, et les programmes de football, y gagneraient probablement au change dans certaines occasions si on était un peu plus flexible là-dessus. |
La politique de Laval à cet égard est fondée sur les valeurs du programme R&O.
Une de ces valeurs est de permettre aux étudiantes et étudiants athlètes de vivre une expérience enrichissante dans leur sport tout en poursuivant des études universitaires menant à l'obtention d'un diplôme. On ne peut donc d'un côté soutenir cette valeur pour ensuite embaucher un de leurs propres anciens joueurs qui n'aurait pas obtenu de diplôme après toutes ces années à l'université. Une question de cohérence simplement. Je ne sais pas si cette politique s'applique autant aux individus qui voudraient coacher, mais qui ne sont pas des anciens. Je ne connais pas les antécédents académiques de tous les entraîneurs. Carl Brennan? Pour ce qui des compétences à coacher, ou à faire autre chose, je suis d'accord que le diplôme n'est pas nécessairement une garantie. Il existe plusieurs autodidactes qui réussissent très bien dans plusieurs domaines. |
Suite :
Ce n'est pas une politique de SIC. Cette décision est du ressort exclusif de chaque université. |
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En réponse à ce message posté par Seniorgolfer
Je suis sûr que oui. A ma connaissance, Brennan est un gradué de l'Université d'Ottawa comme Constantin.
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"A school without football is in danger of deteriorating into a medieval study hall" - Vince Lombardi |
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En réponse à ce message posté par Seniorgolfer
Absolument. Chaque université émet les règles d'embauche qu'elle juge appropriées pour ses entraineurs selon ses propres valeurs, le RSEQ ou SIC n'a rien à voir là-dedans. J'ai quand même toujours un petit sourire en coin quand une université prestigieuse comme McGill se permet d'embaucher des entraineurs sans diplôme universitaire.
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En réponse à ce message posté par Seniorgolfer
Que ce ne soit pas une politique du CIS semble évident car la politique d'embauche du coaching staff est visiblement différente quand on compare. C'est un bon point concernant l'exemple d'un ancien R&O qui n'aurait pas terminé son bac. D'un autre côté, si par exemple une personne est embauché uniquement sur la base de ses compétences, sans bac, et sans diplôme universitaire, ce serait préjudiciable envers un ancien joueur car il serait pénalisé là ou d'autres ne le sont pas, juste parce qu'il est ex-étudiant n'ayant pas complété un bac. Le concept des valeurs et un concept élastique. Personne ne doutera par exemple de l'intégrité des valeurs d'une université classée relativement haut au niveau mondial telle McGill. Mais on a tout de même engagé un Pat Boies sans diplôme universitaire, ont-ils des valeurs étudiantes moindres que les autres universités? À un moment donné il ne faut pas être plus catholique que le pape. Les programmes universitaires doivent se développer et ça prend de la compétence, bac ou non. Je pense que ce serait très facilement pardonnable, et pas une erreur monumentale d'engager un super-coach motivateur avec une attitude exemplaire (qui inclus la motivation scolaire) même si le coach en question n'as pas de bac. Regardez les facultés d'administration. Il y a des gens d'affaires très prospères ayant connu une réussite d'affaires et de vie extraordinaire. On se les arrache pour "former" les étudiants et devenir le mentor. Certains d'entres-eux n'ont pas fini le collégial... L'important il me semble, c'est de respecter ses valeurs oui, mais pouvoir faire des exceptions si le résultat en vaut la chandelle, sans faire d’excès. Mais si on est inflexible, qui en paye le prix? Car il peut y en avoir un. Bref c'est mon opinion. |
Et je la partage. Mais il faut que cela soit des exceptions
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