Avenir du recrutement

[JCM]

Dans la série d'article ($) traitant du RSEQ sur le site CanadaFootballChat, on interview Danny Maciocia. Il y a un passage intéressant où Maciocia parle d'une idée pour favoriser la distribution du talent dans toute la ligue:

"We could limit the number of players you can recruit, have on a roster, and the players over the limit wouldn't have access to play in their first year"

"Then those kids would choose to go somewhere they can play right away"

Intéressant...

[Benoit]

Considérant que c'est pas mal Laval qui a la plus petite classe de recrutement et Montréal la plus grosse on se demande à qui ça nuirait.

Pis, bon, tout le monde sait que les joueurs recrutés par le R&O ne jouent jamais leur première année et pas vraiment non plus la 2e.

[Sylven]

Benoit wrote

Considérant que c'est pas mal Laval qui a la plus petite classe de recrutement et Montréal la plus grosse on se demande à qui ça nuirait.

Ça nuirait définitivement à Montréal et Sherbrooke qui ont systématiquement une vingtaine de recrutés de plus que Laval. Maintenant, est-ce que ça aiderait les universités anglophones, pas si sûr.

[MIK]

Il ne faudrait pas prendre pour acquis que seul le choix de l'équipe de football compte pour un jeune sortant du collégial. Pour certains, le choix de l'université, du programme et du milieu de vie compte tout autant. Et enlever des options aux joueurs- et leur forcer la main pour aller ailleurs parce que leur choix d'université fait l'objet d'une quelconque règle paritaire, serait une erreur - Et académiquement parlant, ce serait il me semble un fort prix à payer. Laissons les équipes et universités vendre leur salade, et laissons les jeunes choisir de leur libre choix. Pas original comme idée mas il doit y avoir d'autres solutions il me semble.

[Sylven]

MIK wrote

Il ne faudrait pas prendre pour acquis que seul le choix de l'équipe de football compte pour un jeune sortant du collégial. Pour certains, le choix de l'université, du programme et du milieu de vie compte tout autant. Et enlever des options aux joueurs- et leur forcer la main pour aller ailleurs parce que leur choix d'université fait l'objet d'une quelconque règle paritaire, serait une erreur - Et académiquement parlant, ce serait il me semble un fort prix à payer. Laissons les équipes et universités vendre leur salade, et laissons les jeunes choisir de leur libre choix. Pas original comme idée mas il doit y avoir d'autres solutions il me semble.

C'est rare mais je suis tout à fait d'accord avec MIK ! Si les universités anglophones veulent redevenir compétitives avec les universités francophones, il n'y a que deux solutions selon moi : que leur programme de football soit plus attrayant (= investir dans les infrastructures et embaucher plus d'entraineurs compétents) et qu'il y ait davantage de compétition chez les universités francophones (= ajouter au moins un autre programme francophone).

[deuxfans]

Clint Uttley (EC McGill) a déclaré sur Canada Football Chat que la clé de son bon recrutement cette année a été de s'entourer de recruteurs francophones pour visiter les CEGEP francos...

Peut-être que d'autres Entraineurs-chef ont lu le même article??