|
|
Ce message a été mis à jour le .
Cet homme était la classe incarnée, pas de doute. Il n'avait pas toutes ces qualités à cause de la couleur de sa peau, mais parce qu'il était surement une bonne personne qui était passionné de son métier. Il y avait aussi un contexte business et social tant en origine qu'en nombre, et n'oublions pas que les chaînes sportive, c'est le spectacle et les cotes d'écoute par la séduction avant tout. Maintenant, si la communauté afro-nord-américaine se sentait comprise ou interpellée par lui, c'est tant mieux, c'est honnête et aussi intelligent.
La dynamique est quelque peu différente ici au Québec. D'avoir des coachs d'ethnies différentes ou non n'est aucunement une indication de mauvaise volonté. Je regarde nos équipes et (comme je l'ai mentionné à multiples reprises) je ne vois pas de joueurs ou de parents se plaindre de leur sort peu importe l'équipe.
Je trouve que parfois on a malheureusement tendance à moraliser et amplifier les choses. Rappelez-vous quand plusieurs criaient leur indignation parce que Noel Thorpe était coach anglophone et ne parlait pas français, à l'emploi d'une université à vocation francophone (pourtant, on offre le bac dans les deux langues à l'UdeM). Alors on aurait du faire quoi? De la discrimination positive pour engager un coach francophone mais moins qualifié que Thorpe pour relancer l'équipe? Trouver le bon coach, c'est aussi une question de timing et de disponibilité des ressources au moment ou l'organisation a un poste à combler.
Thorpe était apprécié de tous. Et ça aurait été la même chose peu importe son origine ou la couleur de sa peau.
On en avait débattu longuement du sujet, mais je trouve que la comparaison tient la route avec le sujet.
Les équipes prennent les moyens pour gagner et développer nos jeunes dans le sens du monde. Je suis certain qu'on vise les meilleurs coachs peu importe leurs origines, et c'est aussi le cas à Laval. Reste que l'entraîneur en chef a un pouvoir discrétionnaire important concernant son staff et avec qui il est à l'aise de travailler.
Ce sujet est intéressant certes, mais il me semble que le football universitaire ne soit pas la bonne place pour en faire un cas politique ou social. C'est du sport et des études, et ça ne dure pas longtemps pour le jeune, qu'il soit blanc , jaune ou noir. Le coaching, c'est comme le recrutement des joueurs, on prend les meilleurs et ceux qui vont le mieux développer les joueurs et atteindre les objectifs d'équipe, en équipe.
Merci Bob pour le lien, très impressionnant à tous les points de vue.
À quelque part, il faut avoir confiance que nos jeunes sont entre bonnes mains, et pour moi ça demeure la priorité.
|
Verrouillé
